Ghost in the shell: entre l'humain et le robot
Ghost in the shell est à la base un manga écrit par Masamun Shirow qui a d'abord été dérivé en série animée puis en un film d'animation suivi d'une adaptation en film avec Scarlett Johanson et réalisé par Rupert Sanders.

Malgré ses nombreuses critiques, ce film est innovant autant par les techniques visuelles qu'il utilise que pour sa thématique. C'est l'histoire d'une jeune fille, Motoko Kusanagi, dont l'entièreté du corps humain a été remplacé par une machine robotique imitant le système humain en amélioré. Ce qui explique le titre Ghost in the shell. L'esprit dans la Machine.
Même si c'est un film de sciences-fiction, il représente ce que pourrait être les avancées du transhumanisme actuel dans le futur. Dans l'histoire, c'est une société anti-criminelle qui finance le "corps" robotique de Motoko et donc, se permette de l'utiliser comme une machine d'attaque et de défense pour la section 9, une unité spéciale, voir même d'effacer ses souvenirs pour la rendre plus performante. C'est à ce moment que le film nous interpelle sur les limites entre l'être humein et le robot. A partir de quand peut-on considérer Motoko comme un vulgaire robot ou comme un humain? Jusqu'où la société à qui "appartient" son corps peut-elle modifier son âme pour une meilleure obéissance? Est-ce humain?
Une infinité de questions qui remet notre humanité en cause.

De plus, à la fin du film, Motoko apprend qu'il y a d'autre personne comme elle. Cependant, les corps artificiels de ces personnes n'ont pas été réussi comme le siens et elles se retrouvent handicapées. La société finançant Motoko n'en a plus rien à faire de ses personnes considérées come des machines détraquées. Il est impossible pour ces dernières de changer de situation car les humains les voient comme de vulgaires robots et des réparations coûteraient trop chères ou seraient simplement impossible. Ainsi, Motoko prend conscience de la misère que vit ses "semblables", expulsés de la société.
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